Soupe de fraises à la framboise.

Elles ont fait leur apparition sur les étals, elles sont seulement en fleurs dans le jardin et me font vraiment envie  elles font  partie de mes fruits préférés, ce sont les fraises.
Les premières venues d'Espagne ont bien mauvaise réputation, leur seul atout est leur prix.
Les fraises françaises ne peuvent rivaliser sur ce terrain. J'ai aperçu la barquette à 1euro 2O, oui, mais la barquette de 1OOg! Des gariguettes, me direz-vous, oui, mais ce ne sont  tout de même que des fraises!

Les fraises arrivées tout droit de la péninsule ibérique, elles,coûtent, au moins cher du marché 3 euros le kilo.
Le calcul est vite fait n'est ce pas?
Ce fruit est devenu un produit de luxe et c'est avec impatience que je guette les premières qui rougiront dans mon jardin.
En attendant, voici un dessert frais et rapide à concocter.

Remplir son Chaudron : 

5OO g de fraises - 35O ml d'eau - 15O g de sucre - 1 filet de jus de citron vert -  3 cuillères à soupe de gelée de framboises - 2OO g de crème fleurette - 35 g de sucre glace -  fraises entière pour le décors - chocolat fondu -  feuilles de menthe (facultatif).

La Formule Magique :  

Faire une crème chantilly avec la crème fleurette bien froide et le sucre glace; réserver au frigidaire.

Préparer un sirop en faisant bouillir l'eau et le sucre. Lorsque celui ci atteint 1O3° le retirer du feu et y faire fondre la gelée de framboises; laisse refroidir.

Pendant ce temps, découper les fraises en petits morceaux. Les arroser d'un filet de jus de citron vert.
Lorsque le sirop est refroidi, y mettre les fraises préparées.

Réserver au froid.

Pour les fraises au chocolat en décoration, tremper la moitié de chaque fraise dans du chocolat tempéré (ou fondu si vous ne maîtriser pas le tempérage du chocolat), laisser prendre.

Déposer un gros nuage de crème Chantilly ainsi qu'une fraise au chocolat, et,  éventuellement décorer avec quelques feuilles de menthe ciselées.


Secrets de Sorcière :

Il est possible aussi pour ceux qui aime la menthe d'en ajouter quelques feuilles ciselées dans le sirop en même temps que l'ajout de la gelée de framboises.
Pour les plus audacieux, le romarin peut également remplacer la menthe.

Les savarins, j'affine, j'améliore, je déguste, je valide.

Les savarins et moi c'est une grande histoire d'amour et de gourmandise.

Je me suis confessée dernièrement en vous avouant que j'avais abandonné l'idée de préparer la pâte moi même en achetant des savarins tout prêts.
Mais pour reprendre un célèbre slogan publicitaire "ce n'est pas parce que c'est tout prêt qu'il ne faut rien faire" j'ai affiné la méthode de punchage.
Sur les conseils d'un pâtissier rencontré sur le forum de Bertrand Simon, au lieu de laisser le sirop refroidir, d'ajouter l'alcool et d'imbiber les savarins, je les imbibe dans le sirop chaud, puis les alcoolise ensuite.

La méthode permet à la pâte se s'imbiber plus rapidement, d'utiliser moins de sirop me semble t-il.
En revanche, j'ai eu plus de mal à doser le rhum, bah, oui on ne peut pas goûter.

Pour le décors, Pâques oblige, j'ai ajouté des plaques de chocolat miniatures aux Smarties.

Je ne vous détaille pas la recette, le sirop est ici avec la crème Chantilly.

Pour le dosage du rhum, j'ai ajouté par savarin deux cuillères à soupe de rhum ambré. A mon avis il en faudrait un peu plus, mes amis qui ont partagé ce dessert sont tous d'accord pour dire que c'était suffisant.

J'en profite pour remercier tous les gentils professionnels qui prennent le temps de transmettre leur savoir à la "ménagère de moins de50 ans" que je suis sur le forum de Bertrand Simon, mais aussi sur le Meilleur du Chef.
Ils sont vraiment adorables de ne pas garder jalousement leur connaissance.
Grâce à eux je progresse un petit peu tous les jours.

Il me reste encore une bonne soixantaine de pièces, rapport au carton de 120 dans lequel j'ai investi, autant que vous le sachiez....

Tradition et modernité : pain au levain mais à la machine à pain, cuisson à la cocotte en fonte.

Depuis la naissance de Marcel, on bosse bien tout les deux.
On apprend à se connaître, on teste ensemble de nouvelles recettes et grâce à lui je découvre une vertu qui me manque : la patience.
Bah oui, on ne fait pas du pain au levain comme du pain à la levure. Il faut bichonner le bébé, le nourrir, le regarder pousser pour qu'en retour il nous gratifie de pains parfumés, aérés et croustillants.


J'ai testé plusieurs recettes qui jusqu'ici m'ont plutôt satisfaite, elles feront l'objet de nombreux billets.
Mais pour le moment, débutante dans l'éducation d'un levain, j'ai encore beaucoup à apprendre et à découvrir.

Voici un exemple de pain au levain, pétrit à la Map, cuit à la cocotte en fonte.

Un pain bien réussit qui prend son temps pour pousser et pour cuire. Il nous donne une mie aérée, légère, une saveur incomparable de pain "d'antan" et une croûte fine et croustillante.

Après de nombreux essais au robot et à la Map, j'ai réussi à gérer le temps entre les différentes étapes et cette méthode me convient parfaitement et me permet de faire du pain selon mon mode de vie.

La Formule Magique : 

jour 1 à 18 heures : préparer le levain tout point qui ensemencera le pain : 15O g de levain (qui est bien en forme et que vous aurez rafraîchi) - 1OO g de farine type55 - 5O g d'eau-

Mélanger l'eau et la farine, ajouter au levain. Mélanger avec une spatule, puis avec les doigts; elle doit former une boule homogène, lisse et ne doit plus coller.
Mettre dans un saladier, couvrir d'une assiette et laisser doubler de volume, au chaud.
Pour se faire, je pose le saladier sur une étagère dans ma salle de bain qui est à cette saison la pièce la plus adaptée. Il y fait 24°.

jour 1à 23 heures : 25O g de levain tout point que vous avez préparé il y a à présent 5 heures - 62O  g de farine Soezie "blanc d'antan" - 375 g d'eau - 16 g de sel fin.

Le levain tout point a donc doublé de volume.Le transvaser dans la cuve de la machine à pain, ajouter l'eau. Choisir le programme pétrissage, enclencher et ajouter la farine petit à petit; lorsque la pâte commence à être mélangée (trois minutes environ) ajouter le sel progressivement. Il faut compter une minute.

Arrêter la machine et changer de programme en choisissant le programme "pâte", celui qui dure 1h 5O, sans cuisson.
Enclencher le et laisser la machine travailler.

Jour 2, 8 heures du matin :
La nuit est passée, votre levain a bien travaillé. En ouvrant la machine, vous constatez que la pâte atteint presque le hublot.
La déposer sur le plan de travail fariné.
Laisser la se réveiller une dizaine de minutes.
Pendant ce temps, tapisser votre cocotte en fonte (ou en pyrex) de papier sulfurisé; il doit dépasser légèrement des bords.
Perso, comme je préfère deux pains petits plutôt qu'un gros, je prends deux caquelons en fonte de mes services à fondue. Comme les couvercles sont troués je les recouvre de papier d'aluminium.

Former vos ou votre pain. Le déposer dans la cocotte, le scarifier avec une lame de rasoir trempée dans de l'eau. Les scarifications doivent être profondes. (1 cm).
Mettre le couvercle.
Enfourner et seulement à ce moment là, allumer le four thermostat 23O°.

Laisser cuire deux heures. Certaines recettes précisent 1 heure, mais la première fois que j'ai respecté ce temps de cuisson, mes pains n'étaient pas cuits du tout.

Mais ce doit être parce que mon four est long à chauffer; du coup, évidemment le temps de préchauffage prolonge le temps du pain passé au four.

Lorsque le pain est cuit, baisser le four à 2OO°, ôter le couvercle et laisser encore 5 minutes, le temps qu'il s'assèche un peu.


Un petit coucou à Marie-Claire, marraine de Marcel qui est né grâce à sa méthode.

Pour ce pain j'ai utilisé la machine à pain de marque Koenig offerte par mon partenaire RueduCommerce.

Les chocolats de Pâques sont arrivés!!!

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Vous voulez me faire plaisir? Alors offrez-moi des chocolats!

Ma préférence va au chocolat noir et Mr Applemini le sait bien.
Récemment il m'a fait découvrir les chocolat Thuriès.
Il m'a offert plusieurs plaques : noir aux violettes cristallisées de Toulouse, lait aux amandes, noir au fruits confits, petits macarons de chocolat fourrés au beurre salé....que du bonheur!

J'aime le déguster, mais j'aime aussi en préparer. Et Pâques est bien entendu la fête du chocolat.

Cette année, je n'ai pas préparé de chocolats fourrés. Pas envie de me lancer dans les préparations longues de diverses ganaches.
J'ai honteusement copié Yves Thuriès en préparant des plaques petites et grandes de chocolat noir aux violettes cristallisées, aux smarties, aux noisettes grillées, aux amandes  et aux fruits confits.
Je vous recommande aussi ceux aux crêpes dentelle.

Le procédé est simple : on tempère le chocolat comme indiqué ici, on le coule dans les moules et l'on ajoute avant qu'il ne soit figé les petites choses que l'on aime.
Il faut choisir de préférence du chocolat de couverture, mais si vous n'en n'avez pas un chocolat en plaque de bonne qualité fera aussi l'affaire.

Les moules des petites plaques viennent de chez BienManger.com.et les grands sont de la récupération.

N'oubliez pas que pour qu' un chocolat soit croquant il ne doit pas être tout simplement fondu. Il faut le faire fondre jusqu'à une certaine température, puis faire descendre cette même température et ensuite la faire remonter et la garder constante.

Bertrand Simon l'a très bien expliqué ici.

Si il y a bien une chose qui m'agace ce sont les recettes de chocolats dans les magazines. Il est rare que les articles précisent qu'il faut tempérer le chocolat; au bout du compte nous sommes déçus par la texture.
Inutile de se donner du mal pour rien.
Faire des chocolat maison est long mais très agréable, il faut que cela reste un plaisir.
Sinon, autant acheter une plaque de chocolat et la déguster!

Après avoir tempéré le chocolat, le mettre dans les moules choisis et parsemer de ce que vous aimez.

Vous pouvez récupérer toutes sortes de moules, ici par exemple, des emballages de médicaments.

Aujourd'hui ce n'est pas raviolis, c'est miel de pissenlits; et c'est gratuit!

Comme le disait Pan-Pan dans Bambi, "ne mange que les petites fleurs". Voilà, tout est dit.


Les pissenlits ont envahi les allées de mon jardin et les pissenlits, c'est beau chez les autres.
Je n'ai pas trouvé un moyen de les éradiquer, mais un moyen de les utiliser.
Aujourd'hui dimanche, prenez une paire de ciseaux, un petit panier (pas un gros, parce c'est du boulot) et aller guillotiner ces belles fleurs jaunes qui vous donneront une fois transformées une belle et bonne gelée.

Ce n'est pas une nouvelle recette, elle avait déjà fait l'objet d'un article l'année dernière. Pour les photos, quelques soucis informatiques m'empêchent d'en publier de nouvelles. 


Le plus fastidieux dans la recette, c'est la cueillette des fleurs. Profitez de la visite de neveux, nièces, petits enfants pour les embaucher.
Les enfants adorent cueillir les pissenlits.N'oubliez pas de mettre des gants.

Une fois la cueillette terminée; les laisser sécher au soleil deux heures, ou plus, suivant le temps dont vous disposez.

Ensuite faites cuire les fleurs 45 minutes. Pour 4OO g de fleurs, prévoir 1500 ml d'eau. Ajoutez 2 oranges et 2 citrons non traités coupés en morceaux.
Au bout des 45 minutes filtrez les jus; vous pouvez si vous le désirez récupérer les morceaux d'agrumes et les laisser confire dans la gelée.

Pesez le jus récupéré y ajouter le même poids en sucre.Laissez cuire trente minutes.
Pour vérifier si la gelée est prise, en prélever un cuillère et la déposer sur une assiette bien froide, si elle prend tout de suite, arrêter la cuisson, sinon prolonger de quelques minutes en vérifiant de temps en temps avant de mettre en pot.

 Secrets de Sorcière : 


Vous pouvez aussi faire cette gelée avec du Vitpris, mais le résultat sera différent.La gelée ainsi préparée est plus neutre et a moins de goût, je la qualifierais presque d'insipide.

Dernier volume de la saga Martine.

C'est avec beaucoup de plaisir que je vais vous donner une dernière fois des nouvelles de Martine et de son combat.
Après le refus par la commission de bioéthique de la greffe de rein, après l'acceptation, après le battage médiatique sans lequel  rien n'aurait changé, après son entrée à l'hôpital pour enfin se faire ,greffer, Martine est sortie depuis une semaine et tout va bien.


Elle doit encore bien sûr être surveillée, prendre des médicaments, mais tout cela n'est rien à côté des trois dialyses par semaine qu'elle subissait depuis deux ans.


Martine se repose à présent, se remet du tourbillon médical et médiatique et pour elle, une nouvelle vie sereine va pouvoir enfin recommencer.


Mais n'oublions pas non plus son frère Jean-Pierre sans qui cette renaissance n'aurait pas été possible. Il va très bien aussi, beaucoup mieux, car il m'a avoué avoir souffert. La technique opératoire certes au point n'enlève pas les douleurs post-opératoires.
Il lui faudra environ un an pour que le rein restant réapprenne à travailler seul. Logique lorsqu'on y pense, jusque là, ils étaient deux à bosser!


Encore une fois ils vous remercient vraiment et vous sont reconnaissants de les avoir soutenus dans leur combat.

Une autre histoire d'un geste qui paraît si simple à ceux qui l'accomplissent  : http://www.dondorganesnouvellevie.fr/histoire.php

     Merci à ce site pour cette image : http://de-la-vie-a-la-vie.over-blog.com/372-index.html

 Et  comme dans les livres de Martine de notre enfance, refermons le livre et laissons-les vivre leur histoire.

Pain perdu saveur carambar.

Bon j'aurai tout essayé, et le couperet tombe : décidément je n'aime pas le pain perdu, ni la brioche perdue.

Tant pis, j'aime assez d'autres pâtisseries pour me faire plaisir.

C'est bien la texture qui me dérange, comme le clafoutis, ah si... celui peut être de ma copine Martine, tiens il faudra qu'un de ces quatre je vous donne la recette , si je la retrouve.

Bon, le pain perdu disions nous.

Oui, si je n'aime pas cette sorte d'éponge sucrée, mon, fils, lui adore; ceci dit, ce n'est pas parce que j'en fait parfois les dimanches matin dans l'espoir de l'extirper de son lit que l'astuce fonctionne.

Un peu pour améliorer la recette, j'ai ajouté dans le mélange, oeufs-lait, un coulis de carambars que vous connaissez bien si vous me rendez visite souvent : de la crème, des carambars. Plus on met de crème, moins on met de carambars, plus le mélange est fluide.

C'est simple, bon, rapide.

Remplir son Chaudron : 

2 oeufs - 250 ml de lait - 70 g de sucre - 2 paquets de sucre vanillé  4 cuillères à soupe de coulis au carambar*- tranches de pain - beurre pour la cuisson - sucre glace - une cuillère à soupe par personne de coulis de carambar pour le service

La Formule Magique : 


Battre les oeufs avec le sucre vanillé, ajouter le lait petit à petit, terminer en versant le coulis de carambar.
Tremper chaque tranche de pain dans ce mélange, elle doit être bien imprégnée.

Faire chauffer fondre du beurre dans une poêle, y faire dorer les tranches de pain.

Déguster chaud, saupoudré d'un voile de sucre glace et d'une cuillère de coulis.

* faire chauffer 10 cuillère à soupe de crème liquide, y faire fondre 7 carambars, bien mélanger.

Crêpes Laduré.

Ah mais oui, ce n'est pas que des macarons Ladurée, ce sont aussi des crêpes, des savarins, et d'autres pâtisseries.
Si vous êtes fans de sucré, vous avez surement entendu parler de la publication de Ladurée, le petit livre "Sucré" paru en 2009.
C'est un petit bijou : présenté dans un écrin vert pâle doré, emballé ensuite d'un un papier de soie mauve il est couleur vieil or sur la tranche et recouvert façon "velours" vert pâle également. Autant le dire, il trônera plus facilement dans une bibliothèque que dans une cuisine.
Mais c'est un plaisir à feuilleter.

Je remercie encore une fois  mon amie Martine, (même si je l'ai déjà fait ici),  c'est elle qui me l'a offert pour mon anniversaire.

En le feuilletant on a envie de tout préparer mais le petit bijou comportant plus d'une centaine de recettes, il faut faire un choix.

Aujourd'hui je me suis arrêtée sur la recette des crêpes tout simplement parce que depuis mon séjour à Bruxelles où j'en ai goûté de merveilleuses (oui, j'ai bien écrit "merveilleuses") aucune recette ne trouve grâce à mes yeux.
Elles étaient parfumées comme jamais, elles me rappelaient la saveur d'un gâteau, comme dans mon enfance. 
Elles avaient à la fois un goût d'oeuf, de vanille, un peu difficile à définir. Leur couleur était jaune, très jaune, comme une pâte à gâteau que l'on n'a pas encore cuite. Un vrai délice.

Alors depuis, j'essaye, je teste, je tente et aujourd'hui c'est la recette de Ladurée et je vous le dis, elles sont "terribles" (dixit ma fille). Seulement, ce n'est pas encore ce que je cherche. 



Remplir son Chaudron : 

1 orange non traitée - 165 g de farine type 45 - 40 g de sucre - 4 oeufs - 50 cl de lait - 40 g de beurre (+ 20 g pour la cuisson) - 1 cuill. à soupe d'huile - 1 cuill. à soupe de rhum - 1 cuill. à soupe de Cointreau  ou de Grand-Marnier - (facultatif).


La Formule Magique :

Prélever le zeste d'orange à l'aide d'une râpe.
Tamiser la farine et la verser dans une jatte. Ajouter alors le sucre, le zeste d'orange, les oeufs et progressivement le lait tout en mélangeant avec un fouet. La pâte doit être homogène sans grumeaux.
Faire fondre le beurre sur feu doux.
Incorporer au mélange ainsi que l'huile et les alcools.
Bien mélanger et laisser reposer une heure minimum.

Cuire à la poêle chaude avec du beurre.

La pâte étant assez épaisse après plus d'une heure de repos, je l'ai un peu rallongée avec du lait.

Suggestions de dégustation :

L'occasion s'est présentée de les accompagner de lemon curd. Celui de chez Regent's Park que nous n'avions pas encore goûté. Un vrai délice. J'ai l'habitude d'en préparer moi même et là comme je peux comparer, je peux dire qu'il est très bon.

http://boutique.regentspark.fr/-marmelades-et-confitures,fr,3,20.cfm

Une fois ouvert, il se garde un mois, pratique, car celui que je prépare se garde moins longtemps.

Nous avons en avons aussi profité pour découvrir la confiture aux mirabelles et cannelle offerte par le Mat de Cocagne.

http://www.matdecocagne.com/produits-dalsace

 Langue de Vipère :

C'est original, et le mariage est une réussite. Je craignais que la cannelle masque le goût de la mirabelle et je dois reconnaître que c'est très bien dosé. D'ailleurs à ce propos je vous rappelle un autre duo préparé par cette épicerie fine alsacienne : la confiture quetsches et cardamome qui est surprenante aussi.




Au fait, si vous avez une recette de crêpes à me proposer, je suis partante pour l'essayer. Mais attention, hein, pas une recette classique, je veux retrouver celle que je cherche. Des crêpes qui me feront retomber en  enfance.

Encore un gâteau au chocolat, oui, je sais je ne suis pas raisonnable. Mais, comment résister à une recette de Christophe Felder? Hein, comment résister?

Le printemps arrive et qui dit "printemps" dit rangement, nettoyage, tri, ménage.
Bon, pas de bol, deux jours de beau temps, et paf, un jour de pluie. Il ne m'en faut pas plus pour ne plus avoir envie de nettoyer la maison de fond en comble.
Je passe donc en mode "tri" et cela commence par ma boite à recettes. Je trouve griffonnées sur un peu n'importe quoi, des recettes salées, sucrées, parfois incompréhensibles parce que notées à la va-vite devant la télévision.
Je retrouve aussi des recettes volées, oui je l'avoue, chez le dentiste, chez le médecin. Mais il faut dire que je n'ai aucun remord vu la date de parution des revues qui traînent  dans les salles d'attente. 
Je me dis que si le magazine est là depuis plus d'un an, que la recette est toujours dans ce même magazine, c'est qu'elle n'intéressait personne.  
Du coup, elle finit passe par le fond de mon sac, ou de ma poche, et finit dans ma boite à recettes.

 Parfois,la recette qui me paraissait géniale il y a quelques mois n'attire pas forcément mon attention aujourd'hui. Alors, je jette, je classe, jusqu'à ma prochaine crise de rangement.

Aujourd'hui, me voilà arrêtée dans ma lancée, je tombe sur une recette de Christophe Felder : le Belle-vue. C'est un gâteau au chocolat qui a fait le tour des blogs. Il plaît beaucoup à celles qui ont une conscience parce qu'il se prépare sans beurre.
Ah bah oui, hein, le soleil ayant pointé le bout de son nez fait ressortir la balance, les régimes, la cuisine light et tout le bouzigue.

Vous pouvez vérifier dans les magazines féminins, ça y est c'est reparti pour le concours du régime qui va réussir à nous faire rentrer dans la petite robe ou le maillot de bain de l'été dernier.

M'en fout, je mange et je ne grossis pas, je sais c'est pas juste mais je n'y peux rien.


Alors  pour les allergiques au beurre, et pour les gourmandes quand même passons à la recette :


Remplir son Chaudron :

  4 oeufs - 125 g de chocolat (la recette précise 60 % de cacao minimum) - 10 cl de crème liquide - 2 cuillères àsoupe de lait - 125 g de sucre - 1 cuillère  soupe de farine type 45 - 50 g de poudre d'amandes.

 La Formule Magique : 


Préchauffer le four à 180°.
Faire fondre au bain marie le chocolat avec le lait et la crème. Lorsque le mélange est homogène, retirer du feu
Séparer les jaunes des blancs, ajouter les jaunes un à un  à la préparation. Incorporer ensuite la poudre d'amandes, la farine.
Battre les blancs en neige en incorporant petit à petit le sucre. 
Les ajouter au mélange chocolaté.
Dans un moule en silicone (ou un moule classique beurré et fariné) débarrasser l'appareil.
Faire cuire 20 à 25 minutes.
Démouler le gâteau à la sortie du four, le laisser refroidir et le saupoudre d'un voile de sucre glace tamisé. 

Secrets de Sorcière : 

Je ne démoule jamais un gâteau à sa sortie du four, en principe j'attends toujours mais là ayant scrupuleusement suivi la recette, je me suis plantée le démoulage est loin d'être réussi; bon ça n'enlève en rien au fait que le gâteau est léger, croustillant, moelleux, excellent mais....moche! 

Pour ceux qui aiment les gâteaux au chocolat moins corsé celui-ci est parfait; pour ma part je les préfère avec plus de caractère; la saveur du chocolat est ici très discrète.