14/05/2009

Spätzle.

Qui dans sa vie n'a pas eu l'occasion de se rendre à une réunion Tupperware?
Notez que l'on ne doit plus dire "réunion tupperware" mais "atelier de cuisine".
La célèbre marque américaine surfe sur la tendance très à la mode des cours de cuisine et le but qui se cache derrière ce nom, qui redore éventuellement leur blason est unique : nous vendre un maximum de matériel.
Je ne suis pas du tout une adepte de ce type de rendez-vous. Mais comme je suis "bonne camarade" c'est vraiment, vraiment pour faire ma bonne action de l'année que j'accepte de m'y rendre.
Notez au passage que l'on ne perd pas grand-chose : notre présence nous permet déjà de remporter gratuitement un ustensile.
Après plus on achète, plus la maîtresse de maison qui nous reçoit est couverte de cadeaux.
Après plus on achète, plus la vendeuse est couverte de cadeaux également.
Tout çà pour dire que si au lieu de nous offrir à tour de bras des accessoires, Tupperware baissait ses prix, les ménagères hésiteraient moins à investir.
Parce que au niveau tarif, on ne peut pas dire que ce soit attrayant. Mais bon me direz-vous, parce que tout le monde le sait, c'est de la qualité, c'est garantie à vie.....ça vaut quelques euros supplémentaires comparé à d'autres marques.
En même temps, "garanti à vie", ça me fascine un peu, parce que je vois pas du tout ce qui peut arriver avec du plastique. Parce n'oublions pas que ce n'est pratiquement que du plastique.
Oui, je sais, le silicone aussi a fait son apparition, mais c'est pareil, que peut -il arriver à un moule en silicone?
Bon restons fair-play et reconnaissons que la qualité est au rendez-vous et que leurs recettes, enfin le peu que j'ai testées, ne sont pas mauvaises du tout. Je serais de bonne foi, j'irais jusqu'à dire que certaines sont très bonnes.
Ayant des relations dans le "milieu", j'ai tout de même réussi à acheter sans être obligée de participer à l'atelier, l'appareil à spätzle.
En plus, j'ai même eu droit à un cadeau, comme si j'avais fait acte de présence, c'est pas magnifique?
Mais on ne réussit pas toujours à passer entre les mailles du filet. Ma meilleure amie qui pense à moi en toutes circonstances (et elle le sait je ne suis pas mesquine en disant cela), m'a gentiment invitée samedi prochain.
Comme c'est ma meilleure amie et que je l'ai toujours soutenue dans les moments les plus difficiles de son existence, j'ai accepté.
Mais ce n'est pas que par gentillesse, je vais avoir droit en remerciement à un entonnoir pliable.
Si ça c'est pas motivant!!!
Bon, on va pas en faire un roman, hein, ça va être l'occasion de papoter entre filles, de s'échanger des recettes, et pis, tiens, l'idée me viens en écrivant ces lignes, faire un peu de pub' pour mon blog.
A la dernière réunion à laquelle j'ai assisté, heu, pardon...atelier, nous étions une vingtaine, elles ont toutes promis de passer par le Chaudron et d'y laisser un commentaire....j'attends encore.
Pas grave, j'ai dit on ne va pas en faire un roman.
Donc, comme je le disais j'ai investi dans l'appareil à spätzle et je peux vous dire que je ne le regrette pas.
Ce plat alsacien fait l'unanimité dans toute ma famille. Comme il faut tout de même un temps certain pour les préparer, j'en fais en grosses quantités et je les congèle. Voici deux recettes, l'une à base de fromage blanc, l'autre plus simple mais plus économique. J'aime beaucoup la recette avec du fromage blanc, les "pâtes" sont plus moelleuses.

  •  Späztles au fromage blanc : 
Remplir son Chaudron : 
Pour 4 personnes :
 250 g de farine - 6 g de sel - 2 oeufs entiers - 1 jaune - 130 g de fromage blanc battu - 75 g d'eau.

  La Formule Magique : 

Mélanger ensemble la farine, le sel, les oeufs, le jaune et le fromage blanc; cela peut se faire dans le bol d'un robot avec un fouet plat. Sinon mélangez au fouet. Ajouter l'eau petit à petit, la pâte doit être souple et fluide. Laisser reposer la pâte une quinzaine de minutes.


  • Späztles  simples : 
Remplir son Chaudron :
 4OO g de farine - 2 oeufs - 2OO ml d'eau - 6 g de sel.

 La Formule Magique : 

Mélanger la farine, les oeufs et le sel au fouet et ajouter l'eau petit à petit.


 CUISSON

 (valable pour n'importe quelle recette).

Faire chauffer 3 litres d'eau avec un cube de bouillon de légumes. Pendant ce temps, préparer un grand saladier avec de l'eau froide, et y mettre un passoire (cela sera plus facile d'égoutter les spätzles une fois refroidis). Dans un plat mettre deux cuillères à soupe d'huile neutre (pour y déposer les pâtes égouttées et refroidies). L'huile les empêchera de coller.
Lorsque l'eau bout, positionner la grille sur la casserole, verser de la pâte sur la grille et racler à l'aide du racloir, les pâtes passent au travers des trous et tombent dans l'eau. Retirer la griller et à l'aide d'une écumoires récupérer les spätzles lorsqu'ils sont remontés à la surface. Les mettre ensuite dans l'eau froide, les égoutter et les déposer dans le plat huilé. Recommencer l'opération tant qu'il y a de la pâte.


 Dégustation:
Faire dorer les spätzles dans une grosse noix de beurre à la poële. Servir chauds avec une viande en sauce.
Préparés à l'avance, les pâtes se conserveront plusieurs jours au frigidaire, filmés.
Et on dit quoi?
On dit : "merci Tupperware"!!
Allez, dans un prochain billet je vous parlerai de ce que je vais peut-être acheter samedi prochain.

8 commentaires:

  1. Au fromage blanc, c'est divin, ma voisine alsacienne, m'a donné la recette de sa mère, et elle en fait des pétales de "rose" sur la cuillère à café, une patience incroyable, mais quel résultat...moi perso, pas assez de patience, ni de force dans le dos pour faires ces pétales une à une...!
    Bises

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  2. Coucou tatie,
    Super que tu vas aller à la réunion Tupperware, si tu peux et que tu y penses tu pourras me ramener leur catalogue ?
    Gros Bisous et à bientot !

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  3. c'est vrai que ce genre de rendrez-vous est souvent pesant.
    j'evite aussi.

    par contre l'appareil a l'air très pratique, peux tu m'en dire le prix?

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  4. un pique nique est organisé à metz le 6 juin ça t'interesse ?

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  5. bonjour à toutes et tous,
    bhein oui...je suis la fameuse copine qui organise ce traquenard. oh y a pire...là , je fais deux recettes dont 1 sucrée: des muffins choco/poire sauce carambar, que mes chères amies vont pouvoir goûter(et je sais qu'elles sont toutes gourmandes!)...et puis, on va pouvoir s'attaquer à notre hobby préféré: la tchache.
    C'est vrai que tu es toujours près de moi dans n'importe quelle situation ma Véro chérie et vice-versa, je peux être près de toi quand tu veux...alors pour ce qui est du pique-nique à Metz...je ne dis pas non, ça m'interesse aussi!
    gros bisous ma nenette et à demain.

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  6. Si mes souvenirs sont bons, 17 euros.

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  7. ma grand mère m'a appris à faire des spatzles sans l'appareil, à l'ancienne avec un couteau et une planche ou une assiette plate... et c'était bien bon...mais l'appareil doit bien simplifier l'opération

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  8. moi, moi, !!! on ne m'a jamais invité dans les aprem tupperware, si , si
    c'est vachement sexiste ce truc

    je retient ta recette mais l'appareil n'est pas à moi mais à une amie autrichienne

    ce plta ressemble en plus élaboré à nos pauvres agnocous des alpes du sud

    Lous agnocous des Tartavels

    Les Péoniens étaient surnommés les « Tartavels » par les habitants des communes voisines pour rendre hommage à leur sens de l’hospitalité. Ce sont des gens qui aiment et savent faire la fête. Et ce trait de caractère est illustré chaque année à l’occasion de la fête patronale. A travers ce rendez-vous, c’est la tradition culinaire des "agnocous" se perpétue. Repas de fête préparé chaque année lors de la St Vincent célébrée le dernier week-end d'août, cette recette sans pomme de terre constituait le plat quotidien des anciens, explique Ernest Lucarini. « Les anciens ne se nourrissaient presque que de cette spécialité à base de farine et à ne pas confondre avec Lous Gnocs. Ce plat d’été, préparé le midi par la maîtresse de maison ,permettait d’être vite de retour aux champs. Le soir, s’il restait des agnocous de midi, on les faisait rôtir à la poêle jusqu’à ce qu’ils soient dorés pour les manger bien croustillants.
    Lou pastou est préparée dans lou gavéoun mais pour obtenir des agnoucous dignes d’un péonien, la maîtrise du patois ne suffit pas, il faut une certaine expérience pour répercuter le geste ancestral ». Enfant du pays réfugié à Péone alors qu’il était prisonnier des Allemands en 1941, Ernest Lucarini a hérité du savoir-faire de sa grandmère, Scolastique Bellieud. En 1943, il reprend le Bar Table d’Hôtes du village puis l’Hôtel du Col de Crous situé sur la rive gauche du Tuébi. S’en suivront 52 ans de commerce à une époque où Péone comptait trois épiciers et un boulanger pâtissier. Pour l’anecdote, Ernest raconte avoir reçu dans son établissement le neveu de Churchill en vacances.


    gros bisous et que l'année qui arrive te fasses plein de cadeaux , mais la santé d'abord

    patrick

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