20/08/2007

Lola Chocolat

 La Parenthèse Enchantée : 

 Le prénom Lola est d'origine hispanique. Il vient de Dolorés, qui signifie douleur. Il est aussi le dérivé de Louise, c'est pourquoi la St Lola se fête le 15 mars.

On lui prête également des sources germaniques, dans ce cas, il viendrait de Carlotta (Charlotte) est serait tout simplement un diminutif.
Je préfère cette version, un peu plus gaie tout de même.




Bienvenue à Lola, arrivée le 18 août à 10h37 . Attendue depuis si longtemps par ses parents!!!



Rien que pour elle, pour fêter son arrivée, voici une petite douceur qui portera le nom de:

LOLA CHOCOLAT.


Elle se réalise en plusieurs étapes : le fond meringué, le parfait chocolat, le montage et la décoration.

La meringue (recette Lenôtre).

Elle se monte normalement au bain marie hors du feu, mais comme je dispose d'un robot puissant, je mets pas le cul de poule dans l'eau chaude. En revanche, si vous disposez d'un fouet électrique, je vous conseille de suivre cette astuce. Elle permet de monter la meringue plus vite.
Remplir son Chaudron :

2 blancs d'oeufs - 125g de sucre glace .
La Formule Magique : 

Préchauffer le four 100°.
Disposer le cul de poule dans une casserole d'eau chaude, y mettre les blancs d'oeuf et le sucre glace.
 Monter° les blancs fermement.

Les dresser° ensuite sur un papier sulfurisé en respectant les gabarits des cercles* que vous utiliserez pour le montage de la crème au chocolat.

Secrets de Sorcière : 

*Pour avoir des cercles identiques, je trace d'abord en appuyant fortement mes gabarits et je retourne le papier sulfurisé. Par transparence je peux ainsi suivre le contour des ronds avec ma poche à douille.


Enfourner pour environ une heure.
Lorsque les meringues sont desséchées, les laisser refroidir en attendant le montage du dessert.






Le parfait chocolat :

J'ai emprunté la recette à Bertrand Simon. Marié à une meringue qui est déjà un gâteau très sucré, j'ai changé les proportions du sucre


Remplir Son Chaudron : 

3 jaunes d'oeufs - 100g de sucre - 50g d'eau - 150g de chocolat noir - 1 brique de crème liquide entière - 50g de beurre - un filet de jus de citron.


La Formule Magique :

Faire fondre le chocolat au bain marie. Lui ajouter ensuite le beurre en parcelles et le faire fondre dans le chocolat.

Dans le robot à couteau, disposer les jaunes.
Dans une casserole faire un sirop monté à 106° avec le sucre, l'eau et le jus de citron

Actionner le robot en versant le sirop une fois qu'il a atteint les 106° sur les jaunes. On obtient une masse mousseuse

Ajouter ensuite le chocolat et le beurre fondus, bien émulsionner°.

Terminer ensuite par la crème fleurette.


Laisser refroidir une heure environ. La crème sera un peu plus épaisse et ne coulera pas au moment du montage.

Pendant ce temps, préparer le chemisage° des cercles.

Découper et beurrer une bande de papier sulfurisé de la taille des moules.





N'ayant pas encore investi dans des cercles individuels, j'ai utilisé des boites de concentré de tomate.

Leur petite taille permet de faire de petits desserts. Idéal pour dresser des assiettes gourmandes. 



Montage :

Après refroidissement du parfait, disposer une meringue au fond du cercle, puis une couche de chocolat.


Remettre au froid jusqu'au moment de servir (minimum deux heures).

Au moment de servir, déshabiller le parfait (enlever la bande de papier) , le disposer sur l'assiette de service, saupoudrer d'éclats de meringues, de cacao amer tamisé.


Parfaire le décors avec ce que dicte la gourmandise
 






A la fois douces, craquantes, Lola, Lola Chocolat, on vous aime déjà.

Glossaire de la sorcellerie :

° monter : battre à l'aide d'un fouet une préparation afin de la rendre mousseuse et faire augmenter son volume.

° dresser : mettre la préparation sur un plat au moment de servir, mais également une pâte sur une plaque de cuisson avant de la cuire; on dit aussi "coucher" si on utilise une poche à douille à pâtisserie.

°émulsionner  : bien mélanger deux liquides, deux préparations afin qu'ils soient homogènes.

°chemisage : ou chemiser : Tapisser les parois d'un moule d'une couche de pâte, de beurre et de farine, de biscuit, de papier sulfurisé, de gelée, de salade, de jambon ou autre avant de remplir le centre du moule avec une autre préparation. (Source ChefSimon).


17/08/2007

Tartelettes de saison.


Les tartelettes aux mirabelles, aux quetsches sont toute mon enfance.
Ma mère en préparait beaucoup dès que la saison arrivait, (il faut dire qu'elle est très courte). Mon père aurait donné son âme au diable pour manger la dernière part, qui ne restait jamais bien longtemps
Maman ne cuisinait jamais des choses sophistiquées, par manque de moyens sûrement et la cuisine n'était pas son passe-temps favori.
L'hiver, c'était 4/4, crêpes, beignets. L'été, tartes aux fruits de saison, confitures (cuites sur la cuisinière à bois, s'il vous plaît!).
Les gâteaux plus compliqués étaient réservés aux dimanches, aux jours de fêtes. Papa se rendait dans la meilleure pâtisserie de la ville et nous gâtait de religieuses, choux, forêt noire... 
Ma préférence va la pâte feuilletée que j'achète très très rarement. Je la prépare toujours moi-même mais aujourd'hui, n'ayant pas le temps, j'ai choisi une pâte brisée, plus rapide. Ainsi, mes pouilloux dégusteront une pâtisserie pour leur goûter. Il est 15h58, lorsque j'écris ces lignes, et la première fournée, à peine refroidies a déjà disparue. Julien sort de la cuisine : "elles sont excellentes, surtout la pâte"!!

 Donc je vous livre la recette de la pâte brisée, dont vous pourrez trouver la progression ici. J'en profite pour vous recommander cette adresse qui comme son nom l'indique regroupe les bases de la pâtisserie et de la cuisine.

Remplir Son Chaudron :

 250g de farine - 5g de sel- 50g de sucre - 125g de beurre - 5 cl d'eau - 1 jaune d'oeuf - chapelure (on peut mettre des brisures de sablés au beurre, de speculoos aussi) - mirabelles - quetsches.

La Formule Magique :

Tamiser la farine, faire un tas sur le plan de travail et y creuser un puits. Ajouter le beurre mou détaillé en petits morceaux autour du puits. Au centre du puits, ajouter le sucre.   Délayer ensemble le jaune, le sel et l'eau.
 Verser cette préparation au centre du puits. Rassembler les ingrédients en les rassemblant de l'extérieur vers le centre. Fraiser° ensuite avec la paume de la main. assez rapidement, la pâte ne doit pas être trop travaillée. 

Former une boule et la laisser repose 20 minutes couverte, à température ambiante avant de la travailler. Étaler la pâte, découper à l'emporte pièce des cercles qui vous permettrons de garnir les moules. Disposer dans les moules et piquer la pâte.
 Saupoudrer une fine couche de chapelure qui permettra au jus des fruits d'être absorbé et évitera à la pâte d'être détrempée trop vite.  Disposer les fruits. Vous pouvez bien entendu faire comme bon vous semble. On peut sans problème mélanger prunes et mirabelles.


  Enfourner à 220° pendant 25 minutes. Laisser refroidir sur une grille sans oublier d'en cacher une pour votre consommation personnelle, dans le cas où vous avez un ado gourmand. Saupoudrer de sucre glace ou de sucre cristallisé pour le décors et pour la gourmandise. L'acidité de la quetsche et le sucre qui croque en bouche sont un paradis pour le palais.


Je vais tout de même voir en cuisine si il n'en resterait pas une, une toute petite, en ayant une pensée nostalgique pour mon papa.


Glossaire de sorcellerie : 

° fraiser : écraser la pâte par petites quantités sur un plan de travail avec la  paume de la main.

07/08/2007

Gaufres au feu de bois

 

La scène qui se passe ici est tournée en extérieur, c'est pour cette raison qu'elle figure dans le jardin.
Un feu de camp, à coté, un tas énorme de vieilles planches à brûler. Autour du foyer, quelques chaises disparates (longues, de cuisine, de camping, de récup' quoi!).
Derrière, une vieille table en bois un peu bancale sur laquelle attendent des pots de confitures "maison", des miels, du nutella et.....quelques bouteilles, plus ou moins remplies, avec ou sans étiquettes.

Ça et là dans le jardin accrochées aux arbres fruitiers, des bougies, des photophores, une lanterne dispenseront une lumière vacillante lorsque la nuit sera tombée.
Un peu plus loin dans leur enclos, les chèvres et leur petits nous accueillent par des bêlements hasardeux, on craque, on leur ouvre la porte....leur bonheur est dans le pré.

La soirée va pouvoir commencer. Le soleil s'éteint doucement derrière les collines du village.
Philippe ouvre le gaufrier en fonte ("c'est celui de la Mamie, elle le reverra jamais hein Biche"), le graisse. Claudine verse une louche de pâte épaisse ("flûte, y'a des grumeaux, j'y comprend rien, j'ai fait comme d'habitude, tant pis, ce sera formidable quand même").
Philippe referme et pose l'appareil sur les braises. Vite, vite, il profite de la cuisson pour aller déboucher la première bouteille ("Écoute le bruit du bouchon Lapin"). "Lapin", c'est mon Hervé, en référence au film Le Bonheur est dans le Près. Tout un programme....

Rapidement, il distribue les verres,, puis court vers le feu en gueulant un peu "La première colle toujours un peu, bordel, "). Claudine impassible soupire, sourit et la décolle à l'aide d'une fourchette. Les gaufres au feu de bois, ça se fait en couple.
Philou remet le gaufrier à la chaleur, et profite des quelques minutes qui lui sont imparties pour aller siroter son verre, bruyamment, en claquant la langue ("On est bien, hein Lapin"). Il retourne rapidement à son gaufrier, gueule encore d'une voix aiguë, le vent vient de tourner, il est complètement enfumé. En bon comédien, il tousse, éructe, fait semblant de cracher. Claudine, impassible, soupire, sourit et dépose la gaufre sur l'assiette qui commence à se remplir. ("Servez vous, n'attendez pas, elles vont être froides, vous verrez, elles sont formidables"). Claudine, elle dit souvent "formidable".

Et ainsi, la soirée va s'écouler.
Entre le feu, les gaufres chaudes et odorantes, parfois un peu grillées, les confitures et les verres remplis, vidés....
A la lueur dansante du feu, on déguste, et on apprécie surtout.
Tiens, Philippe gueule encore, le manche de l'antique gaufrier lui est resté dans la main. Claudine, impassible, soupire, sourit encore, elle sait qu'il va le réparer vaille que vaille.
De l'autre côté du feu, il y a la Poule qui attend patiemment que Coco (c'est le mari de la Poule, de son vrai prénom Olivier) lui garnisse une gaufre de confiture aux fruits rouges. ("tu fais quoi Bébé? c'est long!! "je cherche la cuillère, elle est tombée, bébé").
La Poule? Oui, la Poule. Je la surnomme ainsi, non pas parce qu'elle ressemble à ce charmant volatile, mais tout simplement parce qu'Eva, depuis quelques mois couve! Couve un petit poussin qui devrait arriver aux environs du 16 août. Autant dire d'un jour à l'autre, peut être ce soir, tiens, ce serait drôle!
Son Coco, lui aussi couve. Il la couve de regards attendris, de bisous, d'attention et de conseils
Alors, parfois, la Poule caquette un peu plus fort ("Mais Bébé, j'suis juste enceinte, lâche moi!!)
Il faut dire que c'est leur premier, tant attendu.
Les heures défilent, il fait complètement nuit. Les fous rires sont nombreux, les plaisanteries de plus ou moins bon goût fusent, et les répliques de nos films préférés ressortent comme à chaque fois que l'on se rencontre. ("on est bien comme dans un litre", hein Lapin?").
On dévore les gaufres et on essaye les "expériences".Quand je dis "on",ce sont plutôt les hommes qui s'y collent. Claudine ne boit jamais d'alcool à part du cidre et du punch. Eva, en raisonnable couveuse attend l'éclosion pour se remettre à picoler.Et moi, sous médicaments avec ce putain de dos, je dois être raisonnable. Et surtout, il faudra tout de même quelqu'un capable "de souffler dans le gendarme hein"!

Les expériences sont variées, des fonds de verre juste pour goûter :(on n'est pas des pochtrons hein, Lapin?"). C'est varié, parfois étonnant et parfois détonnant. De l'alcool de prunelle, en passant par la liqueur de cidre ou de framboise, c'est souvent du fait maison.Ce n'est pas toujours alcoolisé non plus, il y a des sirops, des eaux aromatisées, mais toujours "maison". Philippe adore préparer des trucs pas possibles,moi aussi, je m'y suis mise. Il nous promet pour la prochaine fois, un pastis de son cru. Hervé et Coco en bavent déjà, et Olivier, je le vois dans le noir, en a les yeux tout pétillants.
Pauvre Coco, depuis que je le connais ou presque, il est au régime. Enfin, comment dire? disons que c'est un régime virtuel, car il n'arrive pas à être raisonnable. ("Bébé, si en ce moment, je ne mange pas beaucoup, ne t'inquiète pas, je ne suis pas malade, je suis au régime!! -Encore Bébé? mais tu y étais la semaine dernière et t'as mangé deux fois, une fois chez ta mère, et une fois chez nous!!").
On se moque tous de lui, mais il n'y a pas de quoi, on a touts pris de la bouteille depuis que l'on se connaît, de la bouteille et quelques petits kilos.
Hervé n'ayant aucune attirance pour le sucré, n'a aucun mérite.("Minou, Minou, t'as vu, j'ai pas mangé une seule gaufre, j'suis raisonnable hein, j'ai fait attention!! j'ai juste bu!!).
Il va encore ronfler cette nuit!
Claudine, toujours raisonnable sait se limiter. Eva n'a jamais autant mangé, c'est normal elle est deux. Elle verra après....et moi, bah je suis gourmande, je le revendique et pis c'est tout!! (" c'est fait avec de bonnes choses, ça n'est donc pas mauvais").

L'humidité et la nuit noire sont arrivées rapidement. Qu'importe, il reste encore des planches à brûler. On se rapproche tous frileusement des flammes. Les chèvres sont rentrées, le chat vient chercher quelques caresses à défaut d'autres choses. Parfois, il a plus de chance, on fait griller de la viande. On entend quand rarement le silence se fait, les grenouilles se parler. La marre n'est pas loin, juste à gauche. C'est étonnant qu'il n'y en ai pas un qui est tombé au jus. Nous ne sommes jamais à l'abri d'une connerie. Mais ce sera peut être pour la prochaine fois, il faut en garder un peu.
Pendant quelques heures, on oublie le quotidien, les factures, le boulot, la crise de nos ados respectifs qui se parlent moins depuis quelques mois. On se raconte notre vie et on en rigole.
En résumé : un feu, un gaufrier, quelques confitures, plusieurs bouteilles et surtout, surtout, six potes épicuriens. 

Emplettes ou Cueillette : 

un feu de bois l'été, une cheminée allumée l'hiver - un vieux gaufrier que la Mamie a plutôt intérêt à oublier - de la pâte à gaufre - des confitures maison - quelques bouteilles - de l'amitié.
Entretenir le feu.
Graisser le gaufrier généreusement.
Cuire les gaufres.

Les garnir.
Boire un coup de temps en temps.
A la fin de la soirée, la pyramide de gaufres a disparu, le feu s'est éteint, les verres sont vides.
Il ne reste que l'amitié, c'est formidable, hein Lapin?
Alors merci les copains, vous, les vrais. Pas ceux que l'on croise de temps en temps juste pour le plaisir. Non, les vrais, ceux qui au fil des années sont restés. Ceux qui sont prêts à vous aider quand vous êtes dans une mauvaise passe, sans que vous ne leur demandiez.
Alors merci les copains, merci pour les anniversaires surprise, les pique-nique, les nuits blanches, les réveillons réussis, les campings, les cochons grillés, les histoires drôles ratées, la tarte au chocolat étalée dans le four, les feux d'artifices, , les pâtes par terre, les , les concerts en Alsace, les merguez un peu grillées, les expéditions secrètes nocturnes, les sorties en voiture sans trop d'essence, les brocantes ensoleillées...
Merci pour les voitures prêtées, l'argent proposé, les déménagements, les dalles de béton, la véranda à monter, les poutres à démonter, les remorques empruntées, la bétonnière volée...

02/08/2007

Gratin de courgettes au jambon et pommes de terre


Malade avec des courgettes farcies?
J'en suis la preuve vivante.

Tout commence lors de vacances dans le Verdon. Des amis nous invitent à déjeuner dans leur bungalow, juste avant notre retour en Lorraine.
Il est midi, elle n'a pas le temps de préparer un déjeuner pour 8, elle se fournit chez le traiteur du camping.
Au menu? courgettes farcies.
Mais comment peut on être malade avec de simples courgettes?
A peine le déjeuner avalé, je me suis retrouvée malade comme une bête.......le retour a été mémorable..., je vous passe les détails, nous sommes entre gens de bonne compagnie.
Du coup, 19 ans sans manger un seul morceau de courgette.
L'incompréhension des gens qui adorent ça : "mais comment ne peut-on aimer la courgette, ça n'a pas de goût!!!" ."c'est pas la courgette qui t'a rendue malade, essaye, c'est bon".




Bon sang de bons sang, c'est bon que quand on aime!!
Et puis, une soirée pas comme les autres, invitée chez des amis, au menu? courgette en gratin.
Bon, ne soyons pas buttés, un tout petit petit morceau alors, hein, par politesse, hein, vu que je leur ai déjà raconté l'histoire......
Et là, miracle, la réconciliation, bon, pas la grande amitié non plus, je n'ai pas oublié le retour en voiture cette année là, mais une entente courtoise.
Et pour finir, l'année dernière la voisine m'apporte, grand sourire aux lèvre, un pied de courgettes pour mon jardin.
De l'amitié courtoise à la cohabitation, le pas est franchi.....de la cohabitation potagère à la cuisine, encore un pas de franchi...
Voici donc la recette de mon gratin de courgettes.


Remplir Son Chaudron : 


  3 courgettes moyennes - 4 pommes de terre - 4 tranches jambons blanc - fromage râpé (ici gruyère et parmesan) - ail - sel - poivre - huile d'olive - une brique de crème liquide. Aromates de votre choix (basilic, sauge, romarin, laurier, thym...).

La formule Magique :

Préchauffer le four 175°.
Laver, éplucher et découper les courgettes en rondelles pas trop fines.
Laver, éplucher et découper les pommes de terre en tranches fines.
Faire revenir les morceaux de courgettes dans de l'huile d'olive afin qu'elles soient dorées. Saler et poivrer. Les poser sur un papier absorbant. 
Dresser ainsi le gratin : une couche de courgettes, une couche de pommes de terre, fromages râpés, jambon détaillé en fines lanières.


Recommencer l'opération en terminant par une couche de fromage.
Ne pas oublier les aromates, le sel et le poivre sur chaque couche de courgettes.
Verser ensuite la brique de crème.
Enfourner 175°.
On peut monter à 200° si l'on est pressés, mais par expérience, le gratin est meilleur si il mijote touuuuut doucement.
Disposer une feuille d'aluminium si en cours de cuisson vous constatez que le fromage à tendance à trop se colorer.
Une heure trente plus tard, le gratin qui a mijoté est cuit, fondant, doré.
Avec une salade verte, de tomate, de ce que vous voulez il sera parfait.


 

Secrets de Sorcière :

Il adore le four, sans hésitation, on peut le réchauffer, tout doucement pour ne pas qu'il dessèche, vêtu d'un papier d'alu.



Tarte à la compote de pomme.


J'ai un défaut, je le connais je suis très bavarde, alors exceptionnellement, voici une recette muette.